> We can't rule out Etruscan as the (intermediate) source of some
> bizarre Latin words. We've got for example laurus corresponding to
> Greek dáphne: ... showing a sound shift n > r characteristic of
> Etruscan.
Ernout-Meillet:
'laurus, -Ä« et laurus, -Å«s f. : laurier, gr. δάÏνη.
Arbre consacré à Apollon, et dont les feuilles couronnaient les généraux triomphants etc.
De là "couronne triomphale".
- Ancien, usuel.
Panroman, M.L.4943.
et germ.:
v.h a. LÅrboum;
celt.:
irl. lauir,
gall. lawr-wydd.
Dérivés:
laureus "de laurier", M.L.4940,
substantivé à l'époque impériale laurea [sc. arbÅs] "laurier" ou l. [corÅna] "couronne de laurier"; d'où
laureÄtus, sur lequel a été refait
laureÅ, -Äs;
laurinus, M.L.4942;
laureolus dimin. de laureus;
laureola "feuille de laurier, petite couronne de laurier";
lauriculus "petit laurier";
Laure:tum, LÅre:tum (avec réduction de la diphtongue): lieu planté de lauriers, sur l'Aventin;
laurÄgÅ: laurier alexandrin;
lauriÅ ?
Composés poétiques en lauri-:
lauri-comus, -fer, -ger (imités du grec δαÏνηÏÏÏοÏ; -κÏμοÏ), -pote:ns.
Cf. aussi laurocina, ÏαμαιδάÏνη (Gloss.).
Sur
lorandrum (rorandrum, rodandrum) corruption de rhododendron (avec haplologie et influence de lÅrus "laurus"), et
laurorosa (Diosc.), nom du laurier rose, v. Sofer, p. 99.
Plante méditerranéenne dont le nom est évidemment emprunté à une langue méditerranéenne. L'existence de
δαÏ
Ïνα en thessalien, de
λάÏνη à Pergame, et aussi de
δαÏ
ÏμÏÏ glosé δάÏνη Ïικpά
donne lieu de supposer que les mots grecs et latins reposeraient sur des originaux apparentés entre eux.'
Torsten