--- In
cybalist@yahoogroups.com, "Tavi" <oalexandre@...> wrote:
>
> --- In cybalist@yahoogroups.com, "Joao S. Lopes" <josimo70@> wrote:
> >
> > *xorsa- "horse" <*kers- "to run", so CGermanic can be explained
> > as "the running animal", maybe applied to some kind of new horse,
> > faster than the original Germanic horses, *exwaz
> >
> > > I'm afraid you've made two unwarranted assumptions. The first
> > > one is that the original meaning of *kors- was 'to run' and not
> > > 'horse', and the second one is that the original Germanic word
> > > for 'horse' was *exwa-z. > > IMHO none of them is correct.
> >
> > Proto-Germanic *exwaz has many IE cognates with the same meaning,
> > so it's plausible that PIE was *ek^wos, while *xorsa- has many
> > cognates, but none with the exact meaning of "horse" (cf. Latin
> > currere, Celtic *carros). The relationship to Portuguese cor�o
> > "roe deer" and cor�a "hind" (<*curtius, *curcius) sounds likely,
> > but its relation to *kers- is obscure. Could we assume that
> > *xorsa- was the wild horse and *exwa- the tamed one, or the
> > opposite?
> >
> I think late IE *h1ek�w-o- 'horse' is a Caucasian loanword
> reflecting the domestication of the horse in the Pontic-Caspian
> steppes. However, pre-Germanic had already *kurs-, which originally
> must have designated the wild horse, hence its Vasco-Caucasian
> cognates (of course, I don't think the Spanish and Portuguese 'roe
> deer' comes from Latin).
>
> It's also conceivable that *kurs- was lexicalized as an IE verb 'to
> run', giving the false impression this was the original meaning.
>
Since had it open anway:
UEW
'korkз-2 'laufen, fliehen' FW
?[Finn.
karkaa- 'fliehen, entfliehen, entweichen, ausreiÃen, durchbrennen',
karku 'Flucht',
karkaus 'Fliehen, AusreiÃen, Flucht'
(>lapp. N
gaÅgedi- 'escape, run away',
gaÅgadus -ss- -s- 'running away, flight');
est. karga- 'springen, hüpfen, schnell laufen',
karg (Gen. karu) 'Springen, Laufen, Flucht',
kark (Gen. kargu) 'Flucht, eilige Bewegung'] |
?tscher. KB kÉ^ryÉ^ža-, U B kurža- 'laufen (KB U B);
id. (Mensch. Vogel, also im allgemeinen zweifüÃiges Lebewesen) (B); rollen (KB)'.
Tscher. ža ist ein Suffixelement.
Die Zusammenstellung ist nur dann akzeptabel, wenn finn. a der ersten Silbe auf ursprüngliches *o zurückgeht.
In tscher. kurža- ist das Element γ in der Fortsetzung der Konsonantenverbindung *rk geschwunden.
Das von mehreren Forschern (s. Literatur) hier eingeordnete
mord. E M kurok 'schnell (Adv.), bald'
gehört aus semantischen Gründen nicht in diesen Zusammenhang.
Lindström: Suomi 1852:35;
MUSz. 408;
VglWb. 133;
Anderson, Stud. 140, Wandl. 132;
Setälä, ÃH 107;
ÃKE 68;
Paasonen, MordChr. 86;
Wichmann, TscherT 62;
Sauvageot, Rech. 91;
Németh: NyK 47:472;
Juhász: NyK 50:127;
Räsänen: Vir. 1947: 171;
SKES.
Ernout-Meillet
'currÅ, -is, cucurrÄ« et cecurrÄ« (plus ancien d'après Aulu Gelle 6,9), cursum (non phonétique, analogique sans doute de pepulÄ«, pulsus), -ere: courir.
Se dit des hommes, des animaux, et, par extension, des objets inanimés (voix, plume, astres, temps, etc.).
- Ancien, usuel et classique.
Panroman, M.L.2415.
Dérivés:
currus, -Å«s m.: char, désignant d'ordinaire un objet d'apparat, survivance officielle du char de guerre dont l'usage militaire avait cessé (sur les différentes espèces, v. Rich, s.v.; pour la formation, cf. gradus en face de gradior, et impetus en face de petÅ);
curriculum: course, carrière, M.L.2415a;
currūlis, currīlis (c.equus), adj. de l'époque impériale, qui s'est substitué sans doute à curūlis, spécialisé dans un sens particulier, et dont le rapport avec currus n'était plus senti;
currÄx (rare et tardif);
curÅ«lis adj.(sur la graphie curr-, très rare, voir Thes. IV 1542,49sqq.; la quantité cÅr- est bien attestée): de char. Ãpithete appliquée d'abord a un siège, sella (cf. Rich, s.n.), dont l'usage paraît d'origine étrusque. Ce siège, posé sur un char, était réservé aux rois, plus tard aux plus hauts magistrats, consuls, préteurs, édiles "curules" pour les distinguer des aediles plebeii qui n'avaient droit qu'à un tabouret, subsellium.
De là :
magistrÄtus, aedÄ«lis, aedÄ«litÄs curÅ«lis;
et l'emploi poétique de curūlis substantivé,
cf. Thes. IV 1545,1sqq.
- Cf. aussi triumphus curūlis, Mon.Anc. I 31.
- Même dérivation que dans tribus, tribÅ«lis; pour la simplification de la géminée, cf. canna, canÄlis.
cursus, -Å«s m.: course, cours.
Panroman, M.L.2417;
cursūra;
cursim;
cursor (irl. cursúr);
cursÅrius;
cursÅrium: poste, courrier. Conservé dans quelques parlers romans; M.L.2416;
*currulus, 2415b.
Pour equirria, v. equus. ,
Fréquentatifs:
cursÅ, -Äs : courir sans cesse ou vivement;
cursitÅ, -Äs: faire des courses fréquentes;
incursitÅ: faire des incursions.
CurrŠet cursŠont fourni de nombreux composés dont les valeurs sont généralement voisines. Toutefois les composés de currŠs'emploient plus souvent au sens moral ou figuré, et l'idée de "courir" y est souvent effacée ou affaiblie; les composés de cursŠont gardé davantage leur sens concret.
ac-currÅ, ac-currÄ« (ac-cucurrÄ«); accourir. Panroman, sauf roum. M.L.89, et accursus, esp. acoso;
concurrÅ :
1° courir ensemble ou masse; marcher l'un contre l'autre (de deux armées, etc.); de là , "de concurrent" (lat. jurid. ).
2° s'accorder, se rencontrer (en vue de, ad) et par suite "concourir à " (où c'est l'idée de simultanéité d'accord qui domine);
concursus, concursiÅ: choc, rencontre, concours
dÄ"currÅ, M.L.2509;
dÄ"cursus, dÄ"cursiÅ: action de descendre en cour, marche militaire, défilé;
discurrÅ: courir de tous côtés; à basse époque, trad. διελθει~ν au sens de "discourir"; M.L.2663;
excurrÅ, M.L. 2992;
incurrÅ;
intercurrÅ;
occurrÅ;
percurrÅ (sens physique et morale,
praecurrÅ;
prÅ:currÅ;
recurrÅ: revenir en courant, avoir recouru, M.L.7138;
succurrÅ: courir au secours de, secourir (= subuenire) se présenter à l'esprit (alicuÄ«), M.L.8412;
supercurrÅ;
trÄnscurrÅ.
Presque tous ont des noms dérivés en -sus, -siÅ, -sor.
Composés de cursÅ:
concursÅ: courir ensemble, se heurter;
discursÅ courir en tous sens;
ex-, M.L.2993,
in-,
inter-,
oc-,
per-,
prÅ-,
cursÅ,
avec les noms dérivés en -ÄtiÅ et -Ätor.
Cf. le mot celtique connu par
irl. carr "char",
gaul. carros latinisé en carrus (v. ce mot)
et qui, grâce au latin, a fait une grande forte pour désigner une voiture de charge -
et un nom germanique du "cheval"
v.isl. hross,
v.angl. hors,
v.h.a. (h)ros.
Le vocalisme *ur ne se retrouve pas en celtique; le vocalisme *ru du germanique est à noter. Le latin a un perfectum à redoublement, normal là où il y a un perfectum radical sans alternance vocalique. Groupe germanique et italo-celtique rapportant aux chars et aux chevaux, dont l'importance était capitale dans le monde indo-européen;
cf. rota.'
Torsten