--- In
cybalist@yahoogroups.com, Octavià Alexandre <oalexandre@...> wrote:
>
>
> --- In cybalist@yahoogroups.com, "tgpedersen" <tgpedersen@> wrote:
> >
> > In case it wasn't clear in my posting, I claim that *san,(W)- is
> > not IE (alone the root /a/ makes it suspect), which means it can.
> >
> I fully agree with you. This root is Vasco-Caucasian and it compares
> with Starostin's PNC *Hadz:Em- 'to clean, clean':
> http://starling.rinet.ru/cgi-bin/response.cgi?single=1&basename=
> /data/cauc/caucet&text_number=+299&root=config
> <http://starling.rinet.ru/cgi-bin/response.cgi?single=1&basename=
> /data/cauc/caucet&text_number=+299&root=config>
>
> The Basque reflex is xahu 'clean' < *sanu, commonly thought to be a
> loanword from Latin sa:num, although actually the latter is a
> substrate borrowing.
At first I balked at that proposal, the semantics seemed incongruous, but on second thought, if understood as ritual purification, this makes sense, since that is, in its origin, the same phenomenon as trial by law and medical cure, which are the senses I've ascribed to *san,(W)-. That the two latter are identical in their origin is obvious, cf. the Oedipus story:
http://en.wikipedia.org/wiki/Oedipus_the_King
to stop an epidemic, the crime, ie the breach of the order of the world must be found. And then certain rites have to be performed.
http://www.youtube.com/watch?v=PsRVSyY1jdg
(I should refer to something more contemporaneous, but I think Richard Strauss explains it nicely).
But now we suddenly might have an etymology
(*san,W-n- "that of the 'setting things right' rites")
for these two:
Ernout-Meillet:
'sangui:s (puis sanguÄs à partir. de Vg.), -inis m. (arch. sanguen n., Enn.):
1° sang (qui coule, différent de cruor "sang coagulé" ), pas de pluriel sauf dans la l. de l'Eglise uir sanguinum (Vulg.), uae ciuitati sanguinum (Ezech.) qui traduit sans doute un hébraïsme;
2° sang en tant que constituant la parenté ou la descendance: sanguine coniuncti Cic., Inuent.2,161, Sall. Iu. 10,3; in suum sanguinem saeuire T.L.40,5,1; o sanguen dis oriundum Enn., de là co:nsanguineus = hómaimos, sunaimos, co:nsanguinita:s;
3° sang en tant que symbole de la force.
- Usité de tout temps. Panroman. La langue écrite de l'époque classique et de l'empire n'emploie que sangui:s, mais les formes romanes remontent à sanguen, M.L.7574.
Dérivés et composés:
sanguineus: de sang, sanglant, et co:nsanguineus, M.L.7573;
sanguina:lis et sanguina:rius; d'où sanguina:ria "sanguinaire, renouée";
sanguinolentus et sanguilenius: sanglant, M.L.7570;
sanguino:sus: sanguin (l. médicale, Cael.Aurel.), M.L. 7573;
sanguino:, -a:s: saigner (époq.impér.). M.L.7571;
sanguiculus: boudin de sang de chevreau" (Plin., M.L.7569c), sangunculus (Pétr. 66);
sanguisu:ga: sangsue, composé qui se substitue à hiru:do: à l'époque de Pline, (v. s. hiru:do:) et
sansu:gia (Gloss.) par haplologie, M.L.7575;
exsanguis (anc., class.),
exsanguina:tus (Vitr.),
exsanguine:sco: (tardif).
Il est vain de rappeler ici le groupe de skr. ásr.k, asnáh. "sang", signalé sous assyr; car il n'y a de commun aux deux groupes que s, et toute la formation de s-anguis ainsi coupé demeurerait inexpliquée. Le baltique a connu le groupe de skr. ásrk; car le lette a encore asins (fém.) pour désigner le "sang"; mais le slave a généralisé le mot v.sl. krUvI, etc., qui est de la famille de lat. cruor et le lituanien a aussi krau~jas "sang", en face de v.pruss krawian (neutre) et krawia (fém.) Ench., crauyo Voc. Souvent les mots qui désignent le "sang" sont d'origine obscure, ainsi gr. hai~ma, got. bloþ, irl. fuil, gall. gwaed. Le genre neutre est fréquent pour cette notion; sanguen se comprend donc bien; c'est le masculin sangui:s qui est un peu surprenant. Comme dans lat. sanguen, il y a un a radical dans gr. haima et dans gall. gwaed.
sanie:s (sania Gl.),-ei f.:
1° "sang corrompu" qui s'écoule des blessures, intermédiaire entre le sang proprement dit (sangui:s) et le pus (pu:s, tabum), cf. Cels.5,26,20, ex his [uolneribus ulceribusque] exit sanguis, sanies, pus . . . sanies est tenuior hoc [sanguine], uarie crassa et glutinosa et colorata...;
2° en poésie "bave du serpent", puis toute espèce de liquide ressemblant à la sanie.
- Ancien (Enn., Cat.), M. L. 7577.
Dérivés et composés:
sanio:sus ( Plin.), M.L. 7579 ;
exsanio:, -a:s (technique, époq. impér. ), M.L. 3065a.
Pas d'étymologie. A en juger par des cas tels que acie:s ou pro:genie:s, serait le dérivé d'un thème radical représenté par lat. san-, mais dont aucun correspondant n'est connu. Les Romains étaient naturellement tentés de rapprocher sangui:s; mais cela ne prouve rien.'
and, if bounced around sufficiently, the same root could give *san,W- -> *saiN- + -ax > Gk. haima "blood".
Lat. sansugia, if not a haplology, would support the assumption of 'instability' of the auslaut consonant.
Torsten