Re: Push

From: tgpedersen
Message: 62410
Date: 2009-01-08

--- In cybalist@yahoogroups.com, Rick McCallister <gabaroo6958@...> wrote:
>
> --- On Wed, 1/7/09, The Egyptian Chronicles
<the_egyptian_chronicles@...> wrote:
>
> , , ,
> >
> > PROBLEMS:
> >
> > None of the above Latin definitions seem to match the
> > prevailing semantic of the English «push» or even the
> > current French pousser: «exercer une pression sur une chose
> > pour la déplacer» i.e. To apply pressure against, for the
> > purpose of moving: To bear hard upon; to press against
> > something in order to move it forward or aside.
> >
> >
> > In addition, the first occurrence in Middle French: pouce,
> > poussa, poussah dates from the end of the 14 th c., while
> > the Middle English verb dates a century earlier from
> > c.1300. This is strange, since the English push is
> > considered a LW from O.Fr. poulser «bousculer, heurter»,
> > «secouer violemment, agiter», «poursuivre», «frapper».
> >
> > Moreover, the French «pousser» has an added new meaning;
> > that of «growth of the first bud in spring or small new
> > branch of a tree» : "Tige de première pousse
> > (Déverbal de pousser). Première pousse. Pousse qui se
> > produit au printemps, «petite branche nouvelle d'un
> > arbre». Le suj. désigne une plante ou une production du
> > corps] A. ?Empl. intrans. 1. Croître (to grow). L'herbe
> > pousse; les blés poussent; laisser pousser ses ongles, ses
> > cheveux, sa barbe."
> >
> >
> >
> > SUGGESTION:
> >
> > All of these facts point to a possible convergence of
> > several sources.
> >
> > One of these sources, rather than the Latin pulso~are, may
> > have been: poach (1) "to push, poke," from M.Fr.
> > pocher "to thrust, poke," from O.Fr. pochier
> > "poke out, gouge," from a Gmc. source (cf. M.H.G.
> > puchen "to pound, beat, knock") related to poke
> > (v.)
> >
> >
> > Ishinan
>
> pujar, also puyar can mean "to goad" as with a cattle prod. This
seems to be a transitory meaning between the ancient and present meanings
>
It seems to me Engl. pull < ?*puGl- has undergone the same semantic
transition, that is, if both 'push' (? *puG-sk-) and 'pull' (?
*puG-l-) has to do with using some kind of implement *pug-/k-. Note
above that Finnic has *pu-sk- (in two versions) and Ugric has *pul-
and they both mean "push". Weird.


Ernout-Meillet:
'pello:, -is, pepuli: (en composition -puli:), pulsum, pellere:
pous­ser (avec idée accessoire de "battre, frapper", pellere terrant,
humum) puis "chasser", et dans la 1. militaire "repousser, mettre en
déroute"; cf. Pello:nia "déesse qui met l'ennemi en fuite" (cité par
Arn., St-Aug.). -
Ancien (Enn., Pl. ), usuel, class.
S'emploie au sens physique et mo­ral: nec habet ullum ictum quo pellat
animum, Cic., Fin.2,10,32. A pello: correspond le subst. pulsus, -u:s
m. "choc, poussée", et dans la 1. médicale "pouls" (p. ue:na:rum,
arte:ria:rum; cf. pulsuo:sus, Cael.Aur.) demeuré dans les l. romanes,
cf.M.L.6839. Irl. cuilse. Pulsio: est rare, et attesté seulement à
basse époque (Arn.).
De pulsum, corn. pols "un moment".
De pello: existent de nombreux dérivés avec préverbes de sens local:
ad- (ap-) pello: "pousser vers", qui dans la 1. nautique s'emploie
absolument avec le sens de "aborder"; as-pello: de *abs-pello:
"chasser, repousser"; com-, de:-, dis-, ex- ( M. L. 3041), im- (M. L.
4299), per-, pro:-,
re-pello: auxquels correspondent des abstraits en -sus, -sio: (ou en
-sa, cf. repulsa qui a pris le sens d'échec d'une candidature"), et
des noms d'agents en -sor. De compello: dérive le britt. cymhell,
cym­mell.
A côté de pello:, -is il y a eu une forme en -a:, *pello:, -a:s, avec
le sens réfléchi de "se pousser, se diriger" (cf. laua:re en face de
lauere), usitée seulement en composition (comme e:duco: en face de
du:co:), où elle a pris le sens spécial de "s'adresser à", cf.:
appello:, -a:s: s'adresser à; en appeler à; appeler; puis, par
af­faiblissement "nommer", M.L.542; appellito:, -a:s (rare, époq.
imp., cf. no:minito:) ; appella:tio: (class.; équivalent de
pro:uoca:tio:; d'où appella:tor, -to:rius); appella:ti:uus (=
prose:gorikós);
compello:: adresser la parole à, interpeller; (souvent, dans la prose
classique, avec une nuance de blâme ou d'insulte; d'où "accuser"; et
le sens de compella:tio: ''reproche, réprimande");
inter-pello:: interrompre par la parole, cf. Pl., Men. 1121, si
inter­pellas, ego tacebo; interpeller. S'emploie comme synonyme de
inter­rumpo: avec le sens de "troubler dans l'exercice de"; i. aliquem
in iure suo, Ces. BG 1,44; se dit aussi de choses: i. partam iam
uictoriam, id., BC.3,73. Comme interdi:co:, peut être suivi d'une
complétive intro­duite par ne:, qui:n, quo:minus.
Pulsus est fait sur le présent *peldo:, d'où pello:, comme tensus sur
tendo:; de même qu'il y a. un tentus, conservé en face de teneo: il y
a eu un *pultos à côté de pepuli:, à en juger par pulta:re
qu'em­ploient encore Plaute et Térence ( cf. merto:, *manto: dans
ommentans); D'après pulsus a été fait l'itératif-intensif pulso:,-a:s
qui a éliminé pulto:, et s'est ensuite substitué à pello: comme étant
plus expressif, et aussi comme, fournissant une conjugaison régulière:
cf. pellere terram pede, Lucr. 5, 1402; p. ter pede terram, Hor.,
C.3,18,15; p. humum pedibus, Catul. 61,14; et pulsare tellurem pede
libero, Hor., C 1, 37, 11
lyra pulsa manu, Ov.M.10,305, et pulsare chordas digitis, Vg. Ae. 6,
647, etc. De là pulsa:tio:, -tor, tous deux rares; pulsa:bulum
"plectre". Pul­sa:re a seul survécu dans les 1. romanes, dont
certaines formes supposent également un élargissement *pulsita:re, cf.
M.L.6837 et 6838. Germ. m.h.a. pfulsen, néerl. polsen "pulsando pisces
in rete adigere et anguillas captare".
De pulsa:re sont formés de nombreux composés: compulso: (Tert., Apul.
), de:pulso: (Pl.), expulso: (Mart., Amm. ), impulso:, M.L.4323;
propulso: (class.), repulso: (Lucr., St-Ambr.).
Pepuli: et pultare montrent que la racine est ici *pel-. Le -ll de
pello: en face de pulsus suppose un présent à suffixe de/o- indi-
quant l'aspect "déterminé" (procès aboutissant à un terme); 1a
for­mation est la même que dans tendo: en face de teneo:, tetini:,
tentus, etc. (cf.. le cas de -cello:, uello:, fallo:, et v. aussi
pendo:). L'ombrien a ar^peltu "appellito:, admoue:to: ". On rapproche
gr. pállo: "je secoue" (noter l'aoriste hom. `em-pepaló:n) et le
dérivé arm. halacem "je pour­suis", sans doute aussi gr. pelemízo:
"j'agite violemment, je secoue" pólemos "combat". Il y a peut-être un
rapport avec le groupe de lat. palpus, palpa:re, etc. La formation de
présent *peldo:, comme celle de tendo:, a été occasionnée par le
caractère athématique du thème verbal *pel-: ce thème est conservé
dans l'aoriste hom. pálto "il s'est heurté à". Au vocalisme radical
près, lat. pello: est à tendo: ce que gr. pállo: est à teíno:.'


Note how E.-M. have difficulties explaining away the ppp suffix -s- in
pulsus. I have no problem with it as it stands, I proposed once that
there were three ppp. suffixes, -n,W-, -s-, -t-, originating as
deictic morphemes, also appearing as conjunctions (nu, sa, ta in
Hittite) and as sg. personal endings. Note that the same -s- ppp
suffix also seems to occur in the sole Cimbric word Morimarusa "dead
sea" ("dead" is often a ppp).


Torsten