Re: Faber = dipped

From: tgpedersen
Message: 49160
Date: 2007-06-26

> I think I can defend the well-processed = tasteful semantic equation.
>
> But the really scary thing is that the Basque forms with z- seem to
> have IE/Semitic cognates, too, as well as the forms in d- they are
> derived from:
> http://tech.groups.yahoo.com/group/cybalist/message/30990
cf Ernout-Meillet:
"
sapio:, -is, sapi:ui: (-ii:), -e:re (perf. sapui: dans Aug. C.D.1,10
et inf. sape:re supposé par les formes romanes du type savoir, cf.
M.L. 7586; sapere n'est pas représenté en roman): avoir du goût, de la
saveur (ou du parfum); s'emploie absolument des choses: oleum male
sapiet Cat.Agr.66,1; ou des personnes, le plus souvent au sens figuré
"avoir du goût, du discernement; être sage", hic homo sapienter sapit,
Pl.Poe.606; joint à senti:re, cf.Pl.Poe.1300 nunc hinc sapit, hinc
sentit quicquid sapit et Cic. Rep.1,65, etc. Transitivement: "se
connaître en, comprendre, savoir". Formule courante de la
conversation: si sapis, si sapias. - Usité de tout temps. Panroman. De
là: sapie:ns adj. et subst. "sage", sapienter, sapientia (= sophía et
philosóphia; Ennius emploie sapientia pour traduire sophía et le
marque expressément; c'était une innovation), M.L.7588; persapie:ns,
i:nsipie:ns, i:nsipienter,-tia, sapientipote:ns (composé artificiel
créé par Ennius qui l'oppose à bellipote:ns); co:nsipio:: être dans
son bon sens (rare, époq. impér.) ; de:sipio:: n'être pas dans son bon
sens" (class.), de:sipientia (Lucr.); resipi:sco:,-i:ui: (-ii: et
resipui:): reprendre ses sens, recouvrer la raison, resipi:scentia
(Lact., ρour traduire metánoia). Par contre resipio: a presque
uniquement le sens concret de "avoir le goût, la saveur de" (cf.
redoleo:), e.g. Varr., R.R.1,54,3 mustum resipit ferrum; cf.*resapium,
M.L.7337 (la forme sans apophonie resapio: se lit dans Isid.10,236, et
dans le Pseudo-Apulée; v. Sofer, p. 108). Ont également le sens
concret le subst. sapor "saveur, goût" et "sens du goût" (physique et
moral), d'où sapo:ro:, -a:s, sapo:ra:tus, -o:sus, sapo:rus, 1'adj.
sapidus (époq. impériale, Apul., Apicius), M.L. 7590 et 7587 et son
contraire i:nsipidus ( *i:nsapidus), M.L. 4466; cf. aussi male sapidus
> fr.maussade, et florisapus CIL VIII 211,90. Toutefois le sens de
"sage" pour sapidus apparaît dans Ausone. Pétrone a. un composé
nesapius "imbécile" (cf. nesapus "qui non sapit" Terent. Scaur. GLK
VII 12,4, forme populaire faite sur nescius) qu'il met dans la bouche
de Trimalcion, Sat.50,5; c'est à sapius que remontent 1e type roman
sage, et britt. saib, sans qu'il soit besoin d'imaginer une
contamination de sapidus et de scius, comme le fait M.L.
Sapio: a un correspondant en germanique: v.sax. an-sebbian
"apercevoir, remarquer", v.h.a. int-seffen (prétér.-suob) "remarquer,
goûter"; cf. v.isl. sefi "pensée". La formation est la même que celle
do capio:. Mais il n'a pas survécu de formes telles que captus ou
ce:pi:. En revanche, l'osque a une forme à e:, unique en son genre:
sipus "scie:ns", cf.volsque sepu "sciente"; à ce sipus osque il faut
sans doute rattacher sibus et persibus.
...
sibus: adjectif défini callidus siue acutus, P.F.453,8; Composé:
persibus, cf.Varr., L.L.7, 107; F.238,20. Ex. de Plaute (frg.inc. 37)
et Naevius (Com.116). Peut-être forme dialectale de même racine que
sapio:; cf.osq. sipus "scie:ns", volsq. sepu "sciente".
"

Bearing in mind that many of the dubb- etc verbs meant not "plunge"
but "push", cf
"
*supo:, -a:s: jeter. Attesté seulement dans la glose de Festus,
P.F.407,9; supat, iacit; unde dissipat, disicit, et obsipat, obicit,
et insipat, h.e. inicit; cf.252,10: supare significat iacere; et 93,17
où la forme thématique en -ere attendue est attestée à côté de la
forme en -a:-: insipere far in olam, iacere pultis. Vnde dissipare,
obsipare, ut cum rustici dicunt: obsipa pullis escam. - Insipere est
extrêmement rare, de même obsipa:re (Pl. Cist. 579). Le seul composé
est: dissupo: (dissipo:),-a:s,-a:re: jeter de côté et d'autre,
disperser, dissiper (classique). De là dissipa:tio: (Cic. ), -tor,
-tri:x (tardifs), M.L.3689a (formes savantes).
La voyelle comprise entre s et p est mal établie. Si c'est u, on peut
rapprocher lit. supù, sùpti "bercer" et v.sl. sUpo, (v. Trautmann,
Balt.-sl. Wört., p.293); si c'est i, on rapprochera skr. ks.ipáti "il
jette". Ni dans l'un ni dans l'autre cas, il ne s'agirait d'un mot
indo-européen bien établi.
"



> and
> http://tech.groups.yahoo.com/group/cybalist/message/46346
> respectively.
>
> Loan and re-loan from Vasconic? from Semitic?


Torsten