Re: Musical instruments and music in Proto-Indo-European

From: C. Darwin Goranson
Message: 48751
Date: 2007-05-28

It may be a wild goose chase, but if the Finnish form is close to an
original *kan-tlo- (<PreFinnish kant&le ?), then perhaps there was an
assimilation process in the Baltic words where *kantlos < *kanklos,
the word would be at least Indo-European in formation: kan- (to sing)
+ -tlo(m) (thing which does VERB), i.e. kan-tlo- (thing that sings) -
perhaps with a feminine *eh2 ending (what would that produce in
Baltic languages???).
However, if these are indeed cognate with the similar-sounding
Georgian "kankula", then perhaps this is a compound word, *kan + *k(w)
e/ol? The Middle High German "cannale" from Daniel's post sounds like
a borrowing from Estonian or Finnish.

As regards the Arabic "qanun", that could be a borrowing from Greek,
or vice versa, the Greek being a Semitic borrowing - or they might be
unrelated. The Greek looks potentially Indo-European as a derivative
of *kan-. However, I would not say that these forms are cognate to
the Georgian-Baltic-Finnic ones.

Russian "gusli" could only fit with the Baltic-Finnic forms if one
permits a LOT of sound changes.

--- In cybalist@yahoogroups.com, "tgpedersen" <tgpedersen@...> wrote:
>
>
> Some loose ends:
>
> Finnish kantel
> Estonian kannel
> Latvian kokle
> Lithuanian kankle.s
>
> http://en.wikipedia.org/wiki/Kantele
>
>
> Ernout-Meillet:
> "
> cano:, -is, cecini:, cantum (mais canta:tu:rus emprunté à canto: et
> canitu:rus à basse époque, cf. Thes. III 264,17), canere. Servius,
G.
> 2,384, signale un parfait canui:, mais on ne le trouve que dans les
> composés (cf. Sall. Hist.1,135 occanuerunt) où le redoublement de
> cecini: ne se maintient pas; -canui:, -cinui: est créé d'après
sonui:,
> comme le tardif canitu:rus d'après sonitu:rus: chanter (avec la
voix,
> ou accompagné d'instruments); se dit de l'homme, des oiseaux (cf.
> luscinia), des instruments de musique; cf. oscen, ti:bi:cen,
> tubicen, etc.
> Cano: s'emploie absolument, ou transitivement, ainsi Sall., Iu.94,5,
> repente a tergo signa canere; mais ibid.99,1, tubicines simul omnes
> signa canere. C'est un terme de la langue augurale et magique, dont
> les formules sont des mélopées rythmées. Se dit des poètes (cf. gr.
> `aeído:) ou des devins (ua:ticinium, ua:ticina:ri:). De là a pris le
> sens "chanter [les exploits de, etc.], célébrer", "chansonner" (sens
> réservé à canta:re), ou aussi "prédire". Usité de tout temps.
> ...
> Le présent kWne/o- se retrouve dans ombr. kanetu "canito:" et dans
> irl. canim "je chante", dont les développements de sens reappellent
> ceux des formes simples liées à cano:, en composition. Le parfait
> cecini: a son correspondant dans irl. cechan; la concordance des
deux
> langues résulte, il est vrai, d'une règle générale: emploi du
> redoublement là ou le parfait n'est pas caractérisé par une
alternance
> vocalique (l'i de cecini représente l'a qui figure dans cano:). Hors
> de l'italo-celtique, on ne peut citer que des formes nominales; en
> germanique, le nom du "coq,": got. hana, etc., en gr. `e:í-
kanós "qui
> chante de bonne heure", épithète du "coq"; aussi le dérivé kanázo:,
et
> kanaké: "bruit", sans doute kónabos. Gall. canu s'emploie
pour "jouer"
> (d'un instrument). V. carmen, où est noté un sens particulier.
> "
>
> Estonian kana "hen"
>
>
> I don't know quite what to make of it.
>
>
>
> Torsten
>